Ces dernières années, la course aux téléviseurs de plus en plus fins s’est faite au détriment de la qualité sonore, exception faite de certaines références haut de gamme. Un système sonore externe est donc largement conseillé. Certains opteront pour une installation composé d’un ampli et d’enceintes, tandis que d’autres, pour des raisons de place et de facilité d’intégration opteront pour une barre de son, un projecteur de son ou une base enceinte TV.

Guide d’achat barres de son !

Les barres son doivent donc être analysées comme des enceintes à la différence près que la technologie de spatialisation doit être beaucoup plus évoluée. En effet, sur les projecteurs de son Yamaha celle-ci fonctionne selon le principe de réflexion sonore. Si cela peut s’avérer très efficace, la disposition des murs de votre salon est très dépendante de la spatialisation restituée En clair, si vos murs sont asymétriques, si vous êtes positionné trop prêt de la barre, ou trop loin, l’effet sera amoindri.

Il faut donc prendre en compte (au même titre que pour les enceintes) la qualité audio, les composants, les technologies utilisées, la puissance, la réponse en fréquence et la finition de l’ensemble. Il faut également considérer la compatibilité avec les formats audio HD ou non, la calibration, les connectiques proposées ou encore les fonctionnalités offertes.

SC-HT80EG : le choix malin

Pour moins de 200 euros, la base enceinte TV Panasonic fait efficacement le travail et remplit pleinement son rôle : délivrer une qualité audio supérieure à celui d’un téléviseur, avec un grave présent et un travail de qualité sur les voix. Bien entendu, il faudra veiller à ne pas pousser le volume dans ses derniers retranchements à cause de la distorsion (il y a tout de même de la marge), mais nous restons dans la logique des choses en considérant le niveau de prix.

Son niveau d’équipement s’avère également très intéressant, en complément des traditionnels décodeurs Dolby Digital, DTS et Prologic II, l’enceinte Panasonic dispose d’un contrôle du gain automatique pour compenser les écarts de volume, du Bluetooth pour lire de la musique depuis un ordinateur, smartphone ou tablette, et une compatibilité NFC pour facilité l’appairage avec un mobile. Pour couronner le tout, c’est l’une des rares solutions à intégrer une connectique HDMI (1080/24p, 3D, ARC, etc.) en parallèle des classiques entrées optique et analogique stéréo RCA.

Yamaha SRT-1000 : une enceinte TV de qualité

Avec la disparition de la YHT-S401, notre chois se porte cette année sur la récente base enceinte TV SRT-1000. Non content d’offrir une belle réserve de puissance, ainsi qu’une restitution des dialogues de qualité et un grave étonnant de présence, l’enceinte Yamaha se démarque encore une fois par sa générosité en matière d’ouverture sur l’avant de la scène et une image sonore parfaitement centrée, aussi bien sur les chaînes TV que les films DVD ou Blu-ray. Exemplaire.

En marge des décodeurs Dolby et DTS, on retrouve les habituels mécanismes UniVolume et ClearVoice, et un récepteur Bluetooth apt-X pour le streaming audio. La connectique reste honnête avec des entrées audio numériques, une entrée audio analogique RCA et une sortie Subwoofer pour raccorder un caisson de grave, le seul petit regret provenant de l’absence de connectique HDMI.

Dali Kubik One : la barre de son musicale

Dali Kubik One Blanc
  • Fréquence (+/-3 dB) 48-22 000 Hz.
  • Entrées jack 3,5 mm, RCA, Optical (Toslink), USB (Micro).
  • Puissance de sortie : 4 x 25 W RMS.

Sortie de nul part, malgré la qualité à laquelle le fabricant nous a habitué ces dernières années sur sa gamme d’enceintes acoustiques, voir Dali s’engouffrer sur le marché des barres de son haut de gamme laissait craindre le pire, et pourtant…

Derrière une finition de qualité et un design très contemporain avec son système de grilles de couleurs interchangeables, sur le terrain la Kubik One atteint un niveau de performances résolument étonnant. La barre dispose d’une belle réserve de puissance, sans que la distorsion ne pointe le bout de son nez une fois le curseur des 3/4 du volume atteint, mais sa singularité provient de la signature Dali qui ne perd absolument rien de sa superbe, même dans un tel facteur de forme. On retrouve cette clarté et transparence si caractéristiques des enceintes danoises, mais également cette extrême douceur sur le médium, un grave omniprésent et une capacité d’ouverture frontale surprenante. Le niveau de performances atteint sur les écoutes TV et les films est excellent, alors que musicalement nous tenons assurément là l’une des meilleures de barres de son de ces dernières années aux côtés de la Panorama 2 de B&W (dans un style différent).

La connectique reste assez classique avec 2 entrées numériques et une audio analogique RCA, dommage qu’aucune entrée HDMI ne soit pas présente. Cependant, outre le Bluetooth apt-X, c’est également l’une des rares solutions de ce type à intégrer une entrée DAC pour lire de la musique depuis un PC jusqu’en 96/24.

Bowers & Wilkins Panorama 2 : la barre de son sans compromis

Impressionnante sur de nombreux points, la Panorama 2 est une barre de son monstrueuse dans tous les sens du terme. Imposante par sa taille et esthétiquement réussie, c’est avant tout par ses performances audio qu’elle fait figure de référence sur la haut de gamme.

Lors de notre test il y a quelques mois, ce que nous avons essentiellement retenu, c’est sa facilité consternante à alterner écoutes Home-cinéma ou elle parvient déjà impressionner avec aigu et un médium très équilibrés, ou encore un grave très marqué sans même l’intervention d’un caisson de basses, et les écoutes musicales ou elle demeure tout simplement imbattable. Même si ce n’est pas la vocation première d’une barre de son, cette qualité en fait forcément un atout. On regrette simplement quelques petits défauts, comme l’absence de décodeurs audio HD intégrés (même si dans les faits peu handicapant), et l’absence d’un caisson de basses au regard du prix demandé.

Dans tous les cas, difficile de nier l’évidence, cette Panorama 2 reste encore et toujours une référence.

Yamaha YSP-5600 : la barre de son Home cinéma par excellence

Prendre la succession du mythique projecteur sonore YSP-5100 lancé en 2009 n’avait rien d’une tâche facile. Le défi est pourtant admirablement bien relevé, la nouvelle YSP-5600 est à bien des égards la meilleure barre de son Home cinéma de ces dernières années. Là ou son aînée était la première barre de son à intégrer les décodeurs audio HD, pour être parfaitement dans l’ère du temps, la Yamaha YSP-5600 est la première en mesure de décoder les nouveaux formats audio Dolby Atmos et DTS:X. Le discours marketing est une chose, le résultat en est une autre, mais qu’on se le dise la nouvelle barre Yamaha succède de la plus belles de manières possible à la YSP-5100.

Nous étions un peu sceptiques au départ, mais les résultats en Dolby Atmos sont tout bonnement bluffants sur certains Blu-ray comme Invincible et Mad Max : Fury Road. Yamaha maîtrise pleinement sa technologie de faisceaux sonores, outre une scène surround bien présente et une capacité d’ouverture impressionnante, lors de certaines scènes les effets Atmos sont réellement audibles, donnant presque l’illusion de la présence d’une enceinte en hauteur. Troublant, c’est le mot.

Elle conserve bien entendu ce qui a fait le succès de son aînée : système d’auto-calibration IntelliBeam II, ClearVoice, UniVolume, une poignée de modes DSP et plusieurs modes de faisceaux. La connectique est également au rendez-vous avec 4 entrées/1 sortie HDMI 2.0 compatible HDCP 2.2, des entrées numériques, des entrées analogiques, etc. La barre ajoute également quelques autres nouveautés avec une compatibilité Bluetooth, AirPlay et le multiroom avec MusicCast.

Découvrez quelles sont les autres barres de son populaires cette année :

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